jeudi 26 février 2015

Harry Potter


Je ne sais pas par où débuter, ni comment expliquer convenablement ma passion pour HP. Le mieux serait de remonter au tout début.
A 13 ans !



Tout a commencé en été 2002. Mon frère Didi, le benjamin de notre fratrie, a emprunté la VHS d’un film sorti depuis peu*. « Harry Potter à l’école des Sorciers ».
Harry Potter… ce nom me disait vaguement quelque chose.
Où l’avais-je entendu ?
Peu importe, si j’avais su ce que ça allait représenter !

Didi s’installe dans le salon et je décide de regarder ce film avec lui.

A savoir que j’ai toujours été attirée par les histoires de magie et les animaux fantastiques. Les magiciens, trolls, dragons, sorciers, potions… c’est mon truc.
Petite, j’adorais regarder une série sur une jeune sorcière qui allait dans une école de magie et à qui il arrivait plein d’ennuis. Impossible de me rappeler le nom de cette série, je sais juste que quelques années après, ils ont sorti un remake « L’école des sorcières » avec une jeune fille « Eva Maboul », mais à ce moment-là j’étais déjà dans mon trip Potterien.
Par la suite, mon film préféré sera et restera « Le Prestige », un duel « à la vie à la mort » entre deux magiciens.

Nous voici donc, Didi et moi, devant ce film de sorciers, et bien-sûr j’ai littéralement accroché !

Dans la semaine qui suivie, j’avais déjà négocié le poster de « Harry Potter et la chambre des secrets » qui était dans la chambre de mon petit frère.

Comme nous n’étions pas très riches, il a fallu que j’attende la sortie en DVD du tome 2 pour le voir, ma belle-sœur en l’occurrence se l’était acheté et je n’ai eu qu’à lui emprunter.

14 ans, je m’apprête à quitter le collège dans quelques mois. J’ai récupéré quelques posters par ci, par là et je commence à collectionner les coupures des magazines qui parlent du jeune sorcier.

Je sais ce qu’être Fan.
A 4 ans j’étais Fan de Jordie, à 10 ans c’était le groupe Manau, et la chanteuse Britney Spears, et à 12 ans le rappeur Eminem et la série Smallville. J’avais donc de l’expérience dans l’affichage de poster.

J’étais fin prête pour la sortie de « Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban », même s’il me restait encore un an à attendre. Harry Potter m’aura appris une chose, entre autres, la patience.


Je suis entrée au lycée en septembre 2003 et c’est à ce moment-là que j’ai découvert l’univers des livres. Pour mes 15 ans, on m’a offert les quatre premiers tomes de la saga que j’ai lus d’une traite !


Comment exprimer ce que je ressentais, cette envie d’en avoir encore plus à chaque chapitre, de ne jamais pouvoir décrocher, d’y passer toutes mes journées et de m’y abandonner complètement.

Les fans d’HP pourront comprendre. Les autres aussi.
La possibilité de se créer une vie imaginaire où notre lettre d’entrée à Poudlard serait déposée par un hibou aussi maladroit qu’Errol ou par une chouette aussi gracieuse qu’Edwige. Pouvoir effectuer ses achats d’écolier sur le chemin de traverses et choisir son animal de compagnie. Un chat, de la trempe de Pattenrond ? Un grand-duc pour frimer en recevant son courrier pendant le petit déjeuné dans la grande salle de Poudlard ? Ou un rat aussi peureux que Croutard ? Je l’ai souvent attendu cette lettre et je l’attends toujours. Il n’y a pas d’âge pour rêver.



Dès le début, je me suis prise d’affection pour le petit voyou de l’école. Draco Malfoy. Je l’ai adoré, détesté, re-aimé… j’ai même eu pitié de lui, plusieurs fois, mais il restera mon personnage favori. Je ne me l’explique pas, c’est comme ça. Je suis consciente que c’est un petit merdeux qui cherche des noises à nos héros, que ses parents sont mi-cinglés/mi-racistes**, qu’il a failli tuer Buck et que c’est en partie sa faute si Sirius est mort***, mais bon c’est Draco.

En 2005 je ne voyais plus que par Harry Potter, je ne parlais que de ça, je ne regardais et ne lisait que ça. J’étais mordu jusqu’aux entrailles.

Je collectionnais les objets de plus en plus intéressants. Baguettes, balais, artefacts, robes, livres en tout genre.

En 2007, après 5 ans de passion, « Harry Potter et les reliques de la mort » est sorti.

Je l’ai acheté, je l’ai lu et j’ai pleuré.

D’abord pour cette année douloureuse qu’ont traversée nos héros, loin de Poudlard et des cours de sortilèges. La fin tragique de certains personnages auquel je m’étais attachée, l’issue tant attendue et puis surtout parce que cela signifiait la fin de l’histoire.

C’était difficile mais pas autant qu’en juillet 2011.

Pour la diffusion d’HP part 2, Bercy avait fait les choses en grand et nous a proposé une diffusion 3D sur écran géant****. Seulement, pour les 7 999 personnes et moi dans la salle, assister à la diffusion du dernier chapitre du dernier tome de notre saga a été pénible. Il faisait noir dans cette salle et heureusement, car 8 000 personnes (ou presque) avaient éclaté en sanglots.



En 2012 mon pèlerinage en Floride, la visite du parc « Island Of Adventure » et surtout de la partie « The Wizarding World Of Harry Potter » a été une consécration pour moi. HP représentait déjà 10 ans de ma courte vie et me voilà traversant les rues de Pré-au-lard, buvant de la bièraubeurre, faisant mes achats chez Honeydukes. C’était magique. Je m’y croyais vraiment.

Harry Potter est toujours présent en moi, à chaque heure, à chaque minute, à chaque seconde de ma vie.

Je suis heureuse que la grande exposition Harry Potter passe par Paris. J’ai hâte de découvrir toutes ces belles choses.





* Didi venait d’avoir 10 ans, je ne suis même pas sûr qu’il s’en rappelle.
** Racistes contre des gens comme nous en plus.
*** Dans la cheminée du bureau d’Ombrage Harry aurait pu avoir plus de temps pour appeler Sirius si Malfoy et ses sbires ne les avaient pas arrêtés.
**** Plus grande représentation 3D au monde sur le Guiness book des records

mercredi 25 février 2015

Les tatouages

S’il y a bien quelque chose que ma mère déteste par-dessus tout c’est bien les tatouages. Elle l’a toujours proclamé haut et fort, et m’a toujours déconseillée de m’en faire faire. Certainement par peur que la société me rejette, que je ne puisse jamais trouver de boulot, qu’on me mette en prison, ou pire… que je commence à snifer de la colle*.
Je l’ai écouté quelques années en me disant qu’elle n’avait pas tout à fait tort. Moi qui voulais travailler dans l’administration, je risquais fort d’être refoulée au rang des délinquants chouvéniles**.
Puis j’ai grandi, muris***, je me suis affirmée et j’ai décidé qu’il était temps de se jeter à l’eau.

Puisque j’adore les tatouages, autant sauter le pas.

Le premier date d'il y a 3 ans. Lors de mon voyage intersidéral en Floride, en mars 2012, afin de réaliser un rêve de gosse…….celui de nager avec les dauphins !!
Non en fait, en grande fan d’Harry Potter j’ai fait ce voyage pour visiter le parc « Island of Adventure » et surtout la partie « The Wizarding World of Harry Potter ». Cela dit j’ai aussi nagé avec un dauphin, c’était cool.
Après notre expédition orlandonienne, nous sommes restés 8 jours à Miami et à la fin du voyage, nous avions décidés, avec Pika, d’immortaliser notre voyage par ce souvenir indélébile.
Nous étions convenues d’un motif avant que je ne change d’avis pour le symbole des reliques de la mort.
On s’est fait tatouer chez Paradise Tattoo en 15 minutes.
Pragmatique, Pika s’était assurée de la bonne stérilisation des produits et aiguilles, pendant que je cherchais une image des « deathly hallows » puisque le tatoueur n’avait pas l’air de comprendre mon anglais spécial.
C’était douloureux, très douloureux. Pour un premier tatouage je me suis félicitée d’avoir choisi un petit motif. J’ai refusé qu’il repasse une deuxième fois sur les contours, résultats : j’ai des lignes sur certains endroits un peu tremblotants, mais ce n’est pas très flagrant.

Mon deuxième tatouage est plus grand, plus personnel. J’ai choisi un phénix pour son pouvoir légendaire de renaitre de ses cendres, il a aussi un lien avec HP j’avoue. Il est grandiose, pure, sage et sait cicatriser les plaies. Il est accompagné de petits oiseaux et d’un pissenlit. Il symbolise ma lancée dans la « vraie vie ».
Jusqu’à mes 23 ans je vivais un peu dans un univers imaginaire, j’avais du mal à avancer dans ce monde froid, cruel et sans pitié. Depuis ma rencontre avec G, j’ai ce désir constant d’évoluer, je comprends maintenant ce que la vie réelle a à apporter.

Mon troisième tatouage date de ce mois-ci. G et moi avons décidé de se faire un tatouage commun. Une couronne chacun puisqu’il est mon Roi et que je suis sa Reine, accompagné de son « One Love, One Life ».

Ce que je remarque c’est qu’au fil du temps les tatouages sont de moins en moins douloureux. Du coup j’ai hâte d’être à mon cinquantième et de ne ressentir que des chatouilles.
Concernant ma mère, au début c’était difficile pour elle, ça va mieux maintenant. Elle n’adhère toujours pas, mais accepte mes choix. A mon retour de Floride elle m’avait menacée de l’enlever au grattoir alors que maintenant elle se contente de ne plus le regarder. Il y a du progret.


* même si en primaire j’adorais snifer ma colle « Cléopâtre », qu’est-ce que c’était bon !
** terme employé dans « Le Grinch »
*** mais il n’y a que moi qui le dis